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livre Ginette et Yvon TONDON, militants pour la vie

livre Ginette et Yvon TONDON, militants pour la vie
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8 décembre 2011

Un parcours exemplaire et unique que nous donne à

Y Tondon site         Un parcours exemplaire et unique

      que nous donne à lire dans son ouvrage Yvon Tondon.
           De son entrée dans la vie active, après son “certif ”,
          comme apprenti aux Fonderies de Pont-à-Mousson,
                       aux bancs de l”Assemblée nationale puis au
                fauteuil de maire de sa ville natale, Yvon Tondon
n’aura eu de cesse que l’amélioration de la vie quotidienne
                                                               de ses concitoyens.
                        Militant syndicaliste à la CFDT, puis militant
                           politique au Parti Socialiste, c’est toujours
              avec Ginette, son épouse qu’il mena ses combats
                  pour plus de solidarité, de justice et de partage.
            Lorrain dans l’âme et dans “ses trippes”, le premier
             “ouvrier-député” de France peut s’enorgueillir d’un
            bilan des plus incontestablement positifs ; sensible
         à toutes les opinions, ses décisions dont il a toujours
                       exclu tout intérêt personnel, en font l’un des
             acteurs parmi les plus attachants de la vie sociale
                                                   et politique de la Lorraine.

 

 

 

 

9782357630369-1-75couv livre Y Tondon 4e

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ouvrier électricien aux Fonderies de Pont-à-Mousson,

Yvon Tondon s’investit dans le syndicalisme puis

dans la politique en devenant conseiller général.

Elu député de Meurthe-et-Moselle après avoir battu J.-J. Servan-Schreiber,

il sera aussi le maire du renouveau de la ville de Pont-à-Mousson...

 

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Vous êtes  intéressés par ce livre

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ou commandez-le aux editions_Gerard_Louis


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8 décembre 2011

Extrait de la préface de Michel Rocard, ancien Premier Ministre

 

De l’usine à l’Assemblée nationale

“Voici un bien beau livre. Ce sont les mémoires d'un militant.

Dans ce registre, on en compte des quantités. Mais celui-ci exhale un parfum inhabituel.

Tout au long de ce livre, l'histoire en train de se faire que nous raconte Yvon Tondon, la sienne,

révèle les principaux ingrédients de sa fabrication :

l'amitié, la confiance, le respect de l'autre fut-il l'opposition, la foi chrétienne et l'amour conjugal.

Tout cela est rarissime dans les ouvrages politiques,

comme ce l'est dans la vie politique elle-même...”

"Je connais en outre assez Yvon pour pouvoir rajouter quelques notations,

que le lecteur pourra deviner…

…Plus local qu’Yvon il n’y a pas. J’étais à coup sûr pour lui un ami, mais un ami de l’extérieur :

je n’appartenais pas au cercle mussipontain.

Si bien que j’ai très peu connu l’étonnante Ginette, dont ce livre est un hymne à la gloire…

Et naturellement il était dans la bonne ville de Pont-à-Mousson,

le porte parole et l’illustrateur de ces orientations nationales.

En outre il en était l’un des grands combattants locaux.

On a du mal à imaginer la victoire de la gauche

dans les bassins métallurgiques lorrains sans Yvon Tondon…

  …La dernière partie du livre évoque Yvon Tondon maire.

Le lecteur  découvrira là un aspect essentiel de la vie politique française.

Dans ce pays compliqué, très marqué par un étatisme excessif et accablant,

c’est bien la fonction de maire, au milieu de tant de structures et d’institutions,

qui est la plus structurante et la plus décisive pour la vie du pays…”

 

21_yvon er ro annes 80

 

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EXTRAITS DU LIVRE

 

8 décembre 2011

UNE VIE AU PAYS

 

 

“Je suis né le 16 février 1922 au 19, avenue de Metz à Pont-à-Mousson, à deux cents mètres de mon domicile actuel, dans une famille de huit enfants, d’un père jardinier et d’une mère qui consacra sa vie au service de ses enfants et de son mari bien sûr.

À cette époque, mes parents exploitaient un terrain de cinquante ares à l’endroit même où ils habitaient. Ils cultivaient entre autres, des légumes, des plants et des fleurs, dont des chrysanthèmes…

 …Dans cette période, je crois, se trouvaient déjà les premiers symptômes d’un éveil, d’un mûrissement précoce qui allait préparer tous les enfants de mon âge à la dureté de la vie. Je garde cependant de mes six premières années, la joie et le bonheur d’une enfance heureuse…”

 3_ yvon enfant photo de classe

 

“J’avais seize ans et Ginette quinze. C’était instinctif, je voulais apprendre à connaître cette jeune fille que j’apercevais à peine sur les hauteurs de la colline. Ginette était très intelligente et faisait partie des rares lycéennes à avoir obtenu le brevet d’Etat…

 

 

70_yvon ginette domicile

... Nos deux vies furent unies dans la salle paroissiale

de la cure Saint-Martin par le père Gujon.

En effet, notre église avait subi de gros dégâts

à la suite des bombardements de cette maudite guerre.

Les risques de chutes de pierres étaient réels

et notre église fut fermée pendant une longue période.

Le bonheur enfin réalisé, il s’agissait pour nous

d’un nouveau départ à deux.”

 

 

 

 

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8 décembre 2011

UNE VIE AUX FONDERIES

 

“… Le 3 novembre 1936, j’entrai avec bonheur en préapprentissage aux

Fonderies de Pont-à-Mousson (créées en 1856).

 … Cette année de préapprentissage permettait aux responsables des apprentis

de juger le jeune dans son comportement envers ses supérieurs et ses camarades.

Ils transmettaient aux autorités de l’usine un bulletin de notes

et la direction décidait ou non de poursuivre l’apprentissage

en fonction des appréciations données par les moniteurs du service.

 

 

 

20_départ des fonderies 1978

... 1978  Départ des fonderies

Un autre profond bouleversement m’attendait,

il s’agissait de mon  départ des fonderies,

après quarante-deux ans de service

et trente années d’engagement syndical.

Ce fut pour moi un moment très difficile

car des liens très forts s’étaient noués dans le travail.

 

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8 décembre 2011

UNE VIE DE MILITANT

 

 

… Dès la fin de la guerre, la CFTC reprit corps à l’usine.

Je choisis d’y adhérer et d’y faire ainsi mes premiers pas dans l’engagement syndical.

 

Première grève

“… En 1958, Pont-à-Mousson faisait partie de la chambre syndicale patronale de la sidérurgie lorraine. Toutes les usines, de Neuves-Maisons à Thionville, y étaient adhérentes. Or, une grève générale fut décidée dans toutes les usines sidérurgiques lorraines afin de manifester contre nos conditions de travail au quotidien.

 

… Au cours de l’année 1966, les patrons des usines sidérurgiques consolidèrent la structure de la chambre syndicale de la sidérurgie lorraine. Cette organisation regroupait dorénavant toutes les usines du bassin lorrain. Toutes les discussions, les négociations et les accords passaient par ce syndicat patronal et les décisions prises s’appliquaient pour toutes les usines sidérurgiques lorraines. Ce fut une période riche en avancées sociales, mais aussi en terme de reconnaissance et de respect vis-à-vis des patrons du  comité central..."

 

Mai 1968 

“… En mai 1968,

10_ grands meetings 68l’action nationale revendicative avait mobilisé

tous les salariés de l’usine de PAM

à l’intérieur de l’entreprise.

Jacques Chérèque et moi-même

prîmes la parole devant plus de mille ouvriers

et employés, c’était une première dans l’enceinte de l’usine.

Ce furent des moments formidables

où la confiance et la solidarité permirent

des avancées sociales très importantes.

Tony Troglic “le grand”, Jacques Chérèque

“le gros” et moi “le vieux” avons marqué

cette vallée de la Moselle,

de Neuves-Maisons à Pont-à-Mousson.

 

 

 

… Lorsque survenaient des revendications dans l’un ou l’autre de ces établissements,

que les délégués syndicaux ne pouvaient satisfaire avec le patron ou son représentant,

j’étais contacté en tant que responsable sur le secteur de Pont-à-Mousson.

Je répondais à leur demande et, avec eux, je m’engageais dans l’action.

 

… À travers mes responsabilités syndicales aux Fonderies de Pont-à-Mousson et ma

fonction de responsable de l’interprofessionnel CFDT sur tout le secteur de

Pont-à-Mousson, je pouvais faire une analyse parfaite de toute l’activité

économique et sociale. La crise économique ne nous épargnait pas et on comptait

plus de six cents chômeurs inscrits notamment suite à la fermeture de l’usine

ADT.

 

 

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8 décembre 2011

UNE VIE D'ELU

Elections cantonales 1976

"... Le docteur Jeanclaude, suppléant du député de droite Jean-Jacques Servan-Schreiber, assurait cette fonction depuis plusieurs mandats. La droite était bien assise dans notre secteur et le député lui apportait son soutien dans une situation politique et sociale très mouvementée. La fédération socialiste de Meurthe-et-Moselle avait très vite compris qu’il   fallait être présent. Or, elle avait conscience du poids syndical que je représentais sur la vallée, puisque la CFDT était largement majoritaire dans toutes les entreprises du secteur. Les responsables du parti vinrent donc me demander d’être leur candidat.

 ce 14 mars 1976, je fus élu conseiller général du canton de Pont-à-Mousson avec 60,41 % des voix contre 39,14 % pour le docteur Jeanclaude. Quelle victoire pour la gauche, pour notre canton et pour moi ! C’était la première fois qu’un élu de gauche représentait le canton. Il y eut une véritable explosion de joie, chacun se congratulait à l’envi. Pour tous les militants de gauche qui avaient participé à la campagne avec la volonté de gagner, c’était la reconnaissance d’une action d’équipe dans le partage et la solidarité. Quant à la droite, prostrée, effondrée, elle quitta rapidement la mairie... "

 

Elections municipales 1977

"... Les Mussipontains avaient le choix entre le maintien de la municipalité en place, c’est-à-dire la même politique menée depuis des années par quelques personnalités, et un changement complet par l’information, la consultation, pour une politique sociale beaucoup plus en harmonie avec la vie de la population.


16_1977 liste d'entente gauche

 

Notre engagement et notre solidarité

furent récompensés car au soir du deuxième tour,

à la surprise générale, nos deux candidats

sortirent victorieux, avec 3331 et 3299 voix,

loin devant les candidats de droite... "

 

 

Élections législatives de mars 1978

 

"... Partout, il fallait que je dise pourquoi moi, petit électricien que j’étais, je m’engageais aussi fortement. Les électeurs avaient besoin d’être représentés par des élus proches d’eux, qui connaissaient les familles et leurs problèmes...

 

... Je bénéficiai d’un autre soutien

de poids en la personne de

François Mitterrand.

Il avait proposé de venir officiellement 

assister à deux réunions organisées photo121

le même jour, la première

à Neuves-Maisons et la seconde à Nancy...

 "... Jean-Pierre Chevènement m’avait

également apporté son soutien lors

d’une rencontre à l’usine de Pompey,

où il avait appelé les ouvriers à voter

pour “Yvon Tondon, le militant de base

qui connaissait bien tous les problèmes

pour les avoir partagés pendant plus

de trente ans”.

 

"... Au soir du premier tour, il n’y avait pas foule à l’hôtel de Ville, mais la presse nationale, la télé et la radio étaient présentes. La presse était d’ailleurs déjà présente le matin, lorsque j’allai voter car pour les journalistes, Yvon Tondon était le petit électricien qui avait osé affronter le candidat de droite, véritable personnage tant dans le monde politique que financier...

 

 

 


 

6 décembre 2011

UNE VIE A DECOUVRIR

 

 

 

Une vie récompensée

une vie de député                                     remise de la Légion d'Honneur par Roger Fauroux

42_legion d'honneur remise fauroux


municipales de 1983

régionales de 1986

élections municipales de 1989

convention ville-habitat

Pont-à-Mousson ville Porte

maison de la formation

élections municipales de 1995

bilan d'une vie

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